Il y a tout juste 5 ans à la veille des dernières élections présidentielles de 2016, après une évaluation de la situation de la gouvernance publique au Bénin, le think-tank GPS-Dev que j’ai le privilège de diriger avait, de concert avec 7 autres réseaux d’ONG engagées dans les questions de gouvernance, proposé à la communauté nationale le Pacte Alafia comme un outil pour :
1. Interpeler et mobiliser autour des défis et enjeux de la gouvernance publique de notre pays;
2. Proposer les objectifs et résultats attendus de sa transformation;
3. Y engager les candidats et citoyens;
4. Catalyser la transformation attendue;
5. Être un mécanisme de veille citoyenne pour sa mise en œuvre.
Le Pacte Alafia a été porté à attention de la communauté nationale et des potentiels candidats aux élections lors d’une conférence de presse tenue par l’ensemble de ses initiateurs le 3 Février 2006 à l’hôtel Azalai de Cotonou.
Il a été qualifié par la presse national de « Bréviaire pour changer la gouvernance publique au Bénin » (La Nation du 04 Fév2016). Parole de Kofi Annan sur la centralité du respect des droits de l’homme pour la sécurité et le développement dans le monde.
« Nous ne pourrons pas jouir de la sécurité si nous ne produisons pas le développement, nous ne pourrons pas nous développer si nous ne sommes pas en sécurité, et nous ne connaîtrons ni développement ni sécurité si le respect des droits de l’homme n’est pas garanti ». (Kofi Annan)
Je vous propose ici le texte intégral du Pacte Alafia.
Sa relecture vous permettra certainement d’évaluer objectivement le chemin parcouru et les chantiers à ouvrir.