Le leadership féminin se manifeste partout. Il est par exemple essentiel pour réussir l’#adaptation, la #résilience et la prévention des risques climatiques en #Afrique surtout en milieu rural.
Ce Leadership est tout aussi nécessaire à l’atteinte des objectifs de la décennie des Nations Unies sur la #Restauration des Écosystèmes Dégradés.
En effet, les femmes contribuent pour bien plus de 50% à la production alimentaire en Afrique mais détiennent moins de 20% des terres emblavées et bien souvent parmi les plus dégradées avec un accès moindre aux facteurs de production.
“Mettre en perspective le pouvoir et le potentiel des femmes et des filles, saluer leur résilience face aux effets du changement climatique, reconnaître le leadership qu’elles exercent déjà dans leur surpassement face aux tâches quotidiennes qui sont les leur, et apprécier à sa juste valeur l’immense travail non rémunéré qu’elles abattent, sont les premiers pas d’une réflexion à laquelle l’Institut National de la Femme (INF) nous invite ce jour.
Plus particulièrement nous voulons regarder en face la réalité de l’exacerbation des inégalités et de la violence que les femmes et les filles subissent, née de l’impact de la COVID19, auquel s’ajoute l’effet croissant des changements climatiques qui dégradent les sols, épuisent les ressources et favorisent l’insécurité alimentaire, et partant l’insécurité tout court, tout en aggravant la pauvreté.
Dans les zones rurales, les femmes ont un faible accès à la terre ; quand elles en reçoivent, ce sont généralement les terres les plus dégradées, dont elles n’ont pas la pleine propriété, et qui sont positionnées dans les endroits les plus reculés, ce qui les rend plus vulnérables aux chocs climatiques.
Leurs pouvoirs de décision sont très limités, de sorte que même lorsqu’elles possèdent un champ, elles doivent d’abord aider le père de famille à faire son champ ; après elles se retrouvent en train de ne pouvoir s’occuper de leurs propres champs qu’à la fin de la saison des pluies.”
Extrait d’une intervention de Mme Huguette BOKPE-GNACADJA, Sécrétaire exécutive de l’Institut National de la Femme (INF) du Bénin à l’occasion de la célébration de la #JIF2022.
La mise en œuvre effective des plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques (PNA) et des contributions déterminées au niveau national (CDN) nécessite des approches intégrant les besoins sexospecifiques exprimés par les femmes.
Je vous propose les recommandations de l’appel à l’action cosigné par la FAO et la African Risk Capacity 👇🏿👇🏿👇🏿