Repenser le narratif de l’action climatique en Afrique: Du discours sur la vulnérabilité à la mise en œuvre d’un Agenda de prospérité
Lors de la réunion extraordinaire du conseil d’administration de Gold Standard Foundation (GSF) à Madrid, les mots de Margaret Kim, CEO de Gold Standard , ont particulièrement résonné en moi, en tant que seul membre africain dudit conseil. Elle soulignait le rôle de leader de l’Afrique dans le marché du hashtag#carbone, une réalité souvent sous-estimée.
Cette observation renforce mon appel aux leaders et acteurs africains de l’hashtag#ActionClimatique pour un changement de narratif, pour passer d’une histoire de vulnérabilité et de dépendance à l’aide, à une approche proactive, basée sur des données factuelles et axée sur la prospérité climatique.
Margaret Kim fait observer que, contrairement à l’image souvent véhiculée, l’Afrique a été un acteur clé dans le développement des marchés du carbone ces dernières décennies. 41% des projets climatiques certifiés par Gold Standard se trouvent en hashtag#Afrique, la plupart ayant un impact direct sur les communautés, en lien avec plusieurs hashtag#ODD (13, 3, 5, 6, 7, etc). Ces réalisations montrent qu’avec le leadership nécessaire, l’Afrique peut grandement contribuer à sa propre transformation par l’action climatique.
Il est crucial d’intégrer les solutions durables réussissant à petite échelle dans une approche systémique pour généraliser et étendre leur efficacité. Cela inclut de faciliter leur adoption et de les rendre attrayantes pour les investisseurs, tout en assurant l’inclusivité et en réduisant les barrières à l’entrée. Le rôle des leaders africains (gouvernement, secteur privé, société civile) est essentiel dans ce processus.
La hashtag#FinanceClimatique et celle du développement doit être envisagée de manière holistique, en tenant compte des priorités de chaque pays. Cela inclut de:
1. Renforcer les Capacités: Utiliser les compétences existantes en Afrique comme modèle pour développer un réservoir durable d’experts en marchés et en finances, et investir dans un système éducatif intégrant la durabilité dans ses programmes.
2. Engager les Communautés: Maximiser les avantages des projets climatiques avec les communautés locales, tout en les impliquant dans l’élaboration des priorités et le développement de méthodologies adaptées.
3. Clarté & Dialogue Constructif: Établir un cadre réglementaire favorable et maintenir un dialogue continu avec toutes les parties prenantes, y compris les développeurs de projets locaux et les communautés.
Il est temps de changer le récit. Au-delà de la question des pays riches compensant leurs responsabilités climatiques, nous devons envisager comment l’Afrique peut construire un avenir durable, démontrant leadership & innovation, et tirant pleinement partie de ses avantages comparatifs et des partenariats possibles.
hashtag#COP28: L’Afrique est-elle prête à Mener l’Agenda de la Prospérité Climatique?
Mon post d’exhortation (cf. lien ci-dessus) a été repris par plusieurs quotidiens dont ici le Quotidien LaNation du hashtag#Benin (LaNation.bj).
La « prospérité climatique » est une expression qui gagne en importance dans les discussions sur le hashtag#changementclimatique, en particulier en ce qui concerne l’Afrique. Mais que signifie-t-elle réellement pour ce continent ?
Au cœur de la prospérité climatique se trouve l’idée d’un développement qui non seulement respecte les limites environnementales de notre planète, mais qui utilise également la lutte contre le changement climatique comme un moteur de croissance économique et de bien-être social.
Pour l’Afrique, cela signifie investir dans des solutions climatiques qui répondent à la fois aux défis environnementaux et aux besoins de développement. Prenons quelques exemples :
- Énergies Renouvelables : En exploitant son immense potentiel en énergies renouvelables, l’Afrique peut non seulement réduire ses émissions de carbone, mais aussi créer des emplois, améliorer l’accès à l’électricité et stimuler la croissance économique.
- Agriculture Durable : En adoptant des pratiques agricoles durables, les pays africains peuvent augmenter la productivité agricole, tout en préservant les ressources naturelles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
- Gestion des Ressources Naturelles : Une gestion prudente des ressources naturelles, telles que les forêts et les cours d’eau, peut protéger la biodiversité, soutenir les moyens de subsistance locaux et contribuer à la séquestration du carbone.
- Résilience et Adaptation : En développant une résilience climatique, l’Afrique peut protéger ses communautés et ses économies des impacts négatifs du changement climatique, tout en ouvrant la voie à un développement plus stable et durable.
La prospérité climatique pour l’Afrique est donc une opportunité de hashtag#repenser et de hashtag#remodeler le hashtag#développement du continent pour qu’il soit durable, équitable et résilient face au changement climatique. Ce n’est pas simplement une question de survie environnementale, mais une stratégie pour garantir un avenir prospère et sûr pour les générations à venir.
Vivement que l’Afrique sorte de la logique de l’aide y compris en ce qui l’action climatique pour pleinement entrer dans celle de partenariats gagnants-gagnants car “la main qui donne, ordonne”.
Au sommet tenu à Paris en juin dernier pour “Nouveau pacte financier mondial” le Président William Ruto du Kenya avait éloquemment déclaré:
“En tant qu’Afrique, nous venons vers le monde non pour demander l’aumône, la charité ou des dons, mais pour travailler avec le reste de la communauté mondiale et offrir à chaque être humain dans ce monde une chance décente de sécurité et de prospérité.” (Président William Ruto du Kenya).
Dont acte!